đđ đŻđąđđ§đŹ đâđđđĄđđŻđđ«... Je viens dâachever la lecture de đđđđ, prĂ©cĂ©dĂ©e de celle de đżđ đđđđ đđ đđ đ¶đđđąđđđđ. Colette, dont je ne connaissais que lâimage un peu sulfureuse de ses amours multiples et « ambidextres », peut-ĂȘtre aussi des extraits pour dictĂ©es de collĂ©giens boutonneux (encore que je nâaie jamais eu trop de boutons, adolescent- si, si !), trempe sa plume affutĂ©e dans lâenfance, dans les petits wagons des histoires familiales⊠La mĂšre, Claudine, rĂšgne sur des rĂ©cits enchĂąssĂ©s les uns dans les autres, et en mĂȘme temps rĂ©gis par lâart du fragment. Deux ou trois pages, une sorte de clausule, un Ă©clat de miroir aux alouettes pour piĂ©ger le lecteur dans les rets des portraits, une petite histoire comme une petite cantateâŠet lâon passe Ă autre chose, Ă une autre parenthĂšse suspendue. Il y a le pĂšre aussi, unijambiste lunaire, chantonnant, amoureux transi de son Ă©pouse : le dĂ©nommĂ© Colette par son patronyme. Une drĂŽle de famille, donc, une fratrie singuliĂšre, sĂ»rement, tout un petit univers de joies du passĂ© qui remonte dans lâĂ©criture, et par elle. Une forme de reviviscence en quelque sorte. Qui a dit que mĂȘme le passĂ© mourait ? Câest lĂ©ger, dĂ©licat, suave, comme un parfum dâune femme quâon aime, et qui sâenfuit dĂ©jĂ âŠ
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